Test : Microsoft Surface Pro 4 : Confuse, mais excellente !

By Chris Prolls

https://youtu.be/6Gh4o9IqeEU

 

Premier test Microsoft Surface Pro 4…

Un puissant ordinateur hybride portable/ tablette qui n’excelle dans aucune catégorie, mais continue de se tailler avec succès son propre chemin.

Nous sommes sur la quatrième génération de la gamme Surface et je suis toujours neutre sur le concept, un peu comme la Surface le serait dans sa propre catégorie.
Est-ce une tablette ou un ordinateur portable ?

Microsoft annonce que c’est les 2 à la fois, mais j’en suis pas convaincu…

Mes reproches proviennent principalement de la conception : sans le clavier, c’est une tablette encombrante et lourde, avec le clavier, mieux conçu cette fois, il manque encore la robustesse d’un ordinateur portable entièrement enveloppé et que « l’adaptabilité » légendaire de Microsoft aime à en jouer.

Design judicieux, tout en étant un appareil très attractif, il n’excelle ni comme une tablette, ni un ordinateur portable. En termes de puissance brute, il est clairement gagnant dans les deux.

La ni ni de Microsoft !

Conception et affichage

Sur un premier coup d’œil, la Pro 4 semble pratiquement identique à la précédente Pro 3. Elle a le même boîtier unibody entièrement en magnésium qui fonctionne si bien. Il y a aussi la très utile, quoique légèrement fragile, béquille arrière avec un slot microSD intelligemment caché dessous, ainsi qu’une prise USB 3, un mini DisplayPort pour le docking, et tous que nous avons vu auparavant.

Microsoft a cependant apporté quelques améliorations esthétiques subtiles aux modèles précédents. La plus notable est l’écran légèrement plus grand, passé de 12 à 12,3 pouces. Cette augmentation a été réalisée par un amincissement en biseau impressionnant pour conserver des dimensions similaires.

 

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La différence de dimensions est l’épaisseur : la Pro 4 est passée à 8.4 mm par rapport au 9.1 mm à la Pro 3. En réunissant les composants d’affichage plus proche du verre, Micrsoft a pu légèrement amincir la surface.
Alors que l’amélioration de l’écran au ratio de la lunette, et le rognage de ce peu de matières pour réduire la bordure est louable, mais un gros problème demeure : la surface n’est ni une tablette ni un ordinateur portable.

Les premières versions de la gamme Surface ont été limitées dans leurs capacités comme tablette en raison de leurs dimensions géantes. Au crédit de Microsoft, ils ont considérablement réduit les dimensions dans les modèles suivant : la Pro 4, la plus légère et encore plus mince (comme on pouvait s’y attendre).
Mais si nous parlons en termes purement tablettes, 786 gr avec une épaisseur de 8.4 mm ce n’est pas vraiment le territoire de la tablette. D’autres dispositifs, tels que l’iPad 2 Air (437 gr, 6.1mm) et l’Xperia Z4 de Sony (393 gr, 6.1mm) sont davantage une tablette. Mince, léger et peut-être tenu en mains pendant un laps de temps raisonnable.

Ce n’est pas le cas avec la Surface Pro 4, mais c’est un procédé de fou. Tout d’abord, les spécifications accrocheuses de la Pro 4. En outre, la nécessité pour les connexions physiques, parce que c’est un peu comme un ordinateur portable rappelez-vous, cela veut dire que la Pro 4 est assez mince et que ça n’est jamais arrivé dans la gamme Surface. La prise USB 3 et le mini DisplayPort assurent les autres liaisons.
L’affichage réel lui-même est de toute beauté. La Surface Pro 4 est livrée avec une résolution mise à niveau inutilement généreuse de 2160 × 1440 et 2736 x 1824, avec 267 pixels par pouce. Cela vaut mieux que la principale concurrente d’Apple sur l’iPad Pro (264ppi pour 13 pouces) et même le MacBook Air (128ppi). Elle est également plus lumineuse que la dernière surface et a une meilleure précision des couleurs, ce qui est une bonne nouvelle tant pour les cinéphiles que pour les artistes de la gribouille.

microsoft surface pro 4 stylo et clavier

 

Stylo et clavier

Le nouveau S-Pen a vu une mise à jour plus drastique que la Surface elle-même. La conception a changé, avec la suppression des boutons latéraux qui ont été remplacés par un seul long bouton. Il se connecte également à la surface par des bandes magnétiques vers le bas de chaque côté du dispositif.
La sensibilité à la pression à aussi changé. Le S-Pen a maintenant 1024 niveaux de pression (suivant comment vous appuyez sur l’écran), soit quatre fois la force du stylet de la Pro 3. Pendant ce temps, la latence (le temps entre le dessin de quelque chose et l’enregistrement sur la Surface) a été réduite, mais le délai minimal actuel me fait encore mettre un doute sur la légitimité de Microsoft vantant la surface comme le choix à atteindre les artistes de la gribouille.
Cela ne veut pas dire que le retard fractionnaire le rend inutilisable, bien au contraire c’est tout l’opposé, la capacité du stylo à reproduire rapidement les mouvements subtils de la main est impressionnante. Mais je me demande si les griffonneurs intermédiaires et professionnels ont besoin de quelque chose de légèrement plus rapide. Cependant pour ceux qui ne dessine pas professionnellement (comme moi), le S-Pen comprend différentes pointe interchangeable pour tout types de dessin, avec un touché agréable.

En dépit de mes préoccupations au sujet de la latence, je reconnais que d’être régulièrement exposés à cette technologie pourrait atténuer mon point de vue de la façon dont il est impressionnant de réalité. Cela n’a jamais été plus clair que quand j’ai prêté la Surface Pro 4 à un ami designer pour griffonner 2/3 choses. Après 10 minutes de croquis, il s’est rassit, ma regardé et m’a dit « ceci est génial p’tin ». Donc, il y a de ça.
D’ailleurs, certaines idées intelligentes font vraiment que ce stylo est un plaisir à utiliser. Les nouvelles fonctions de gomme sur le dessus et qui fonctionne réellement comme une gomme lorsque vous retournez le stylo et commencer à frotter, c’est simplement un coup de génie. Comme accéder rapidement à OneNote en cliquant sur la gomme, un double-clic pour prendre une capture d’écran et un long appuis sur la gomme pour faire apparaître Cortana. Vous pouvez également utiliser le stylo pour remplir les champs de texte dans des documents ou le navigateur Web, avec une petite boîte d’ouverture qui traduit vos gribouillis en texte.
Le nouveau clavier amélioré (que vous devez acheter séparément) est livré avec un cadre légèrement plus robuste, touches espacées et d’un plus grand trackpad. Couché à plat, je n’ai pas vraiment trouvé de défauts au clavier, il est mieux que l’on pourrais s’attendre pour un accessoire de tablette. Lorsque le clavier est calé à un angle, il est cependant un peu plus fragile : vous pouvez vraiment sentir l’espace entre le bureau et le clavier quand vous frappez en bas sur les touches. Ainsi, quand elle est dans cette position, la Surface a tendance à se déplacer et à trembler avec votre frappe.

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Clavier Surface Pro 3 & 4 – le nouveau à la lecture d’empreinte digitale en plus


Performance et durée de vie de la batterie

En termes de performances brutes, la Surface Pro 4 est une centrale électrique.
La version que j’ai testé : 6ème génération Intel Core i5 avec 8 Go de RAM, n’a pas manqué d’impressionner.
Vous pouvez confortablement exécuter des programmes tels que Premiere Pro et Photoshop sans hoqueter, comme on pouvait s’y attendre avec ces spécifications. Mais il ne faut pas s’attendre cependant à jouer qu’avec les jeux de base sur la Pro 4 : elle a seulement une carte graphique intégrée. Sans une carte graphique dédiée, il y a peu de marge de manœuvre. (Je ne suis pas joueur, donc c’est un avis sans tests) !

En termes de puissance durable, Microsoft affirme que la Surface Pro 4 peut tenir « jusqu’à » 9 heures d’utilisation continue… Ce n’est pas ce que j’ai pu expérimenter.
Mon test PC Mark 8  : géré sur une luminosité moyenne et avec juste le Wi-Fi, ma livré une décevante, une accablante autonomie d’environ 3 heures et 40 minutes sur une seule charge. C’est bien en dessous de la plupart des ordinateurs portables et des tablettes haut de gamme.

 

Verdict

La Surface Pro 4 est, franchement, excellente. J’ai du mal à trouver à redire sur cette dernière mouture de Microsoft. Le mariage de Windows 10 et la Surface Pro 4 nous montre ce qui faisait défaut avec la Pro 3, parce que le nouveau système d’exploitation est construit autour de la même philosophie 2-en-1 que la Pro 4 incarne.

Les caractéristiques les plus intéressantes : le S-Pen, l’affichage, la puissance, le déverrouillage par la reconnaissance faciale ont été exécutées parfaitement.

Mes préoccupations au sujet de la latence, le stylo Surface est un ajout nécessaire plutôt qu’un accessoire excentrique. Les captures d’écran, la gomme, annoter les pages Web et les documents sont sans aucun doute les faits saillants de l’expérience de la surface.
Cela dit, je ne sais pas comment on pourrait comparer la Pro 4 avec des tablettes comme la Sony Xperia Z4 ou l’Apple iPad 2 Air. Les deux sont plus légers, plus mince et bien plus compact. La Surface Pro 4 est beaucoup trop encombrante et lourde pour être considéré comme tel. En attendant, le clavier, que vous devez acheter en supplément n’a pas la solidité requise pour être le véritable challenger d’un ordinateur portable classique.

C’est pourquoi la Surface Pro 4 est un dispositif si étrange !

 

Elle excelle simultanément et échoue dans les deux catégories, qu’elle est censé dominer.


Mais une chose est claire : à chaque renouvellement, Microsoft colonise progressivement les deux groupes avec aplomb.


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À suivre !!!

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